État : Livre en bon état

4ème de couverture :
    Il n'a pas suffi que Jean-Marc rompe toute relation avec sa trop séduisante et trop jeune belle-mère pour que la paix revienne dans la maison. Blessé par la trahison de ce fils qu'il plaçait si haut, Philippe Eygletière refuse de le revoir et voudrait oublier jusqu'à son existence. Il le tient pour seul responsable de sa honte, comme si Carole n'avait rien à se reprocher. Mieux encore, lui qui naguère dédaignait sa femme, le voici prêt à toutes les bassesses pour la reconquérir. Il végète docilement à ses côtés, mendie ses regards et espère que, lasse d'essayer son pouvoir de séduction sur les autres, elle finira par revenir entièrement à lui. Absorbé par cette laborieuse tentative de rapprochement, il ne veut plus penser qu'à ses problèmes personnels. Peu lui importe que son fils cadet, Daniel, marié et père de famille à dix-neuf ans, vive aux crochets de ses beaux-parents et pouponne en préparant son bachot de philosophie. Peu lui importe que sa fille, Françoise, s'enlise dans une situation absurde entre le cynique Alexandre Kozlov et le rejeton de celui-ci, l'inquiétant, le paresseux, le charmant Nicolas ! Peu lui importe que Jean-Marc, à qui il a coupé les vivres, songe à se marier, par faiblesse de caractère, avec cette petite snob de Valérie qu'il n'aime pas ! Les fatigues de l'âge mûr opposées au triomphal appétit des jeunes, la tristesse des derniers combats amoureux, le désarroi des aînés en face de leurs enfants qu'ils ne savent ni comprendre, ni dominer, ni conseiller, l'obsession de la mort, la vaine agitation de la vie moderne, les sourds craquements d'une charpente sociale vieillie, pourrie, pleine de "malandres", tels sont les thèmes essentiels de ce roman amer et fort, par lequel s'achève le cycle des Eygletière.


   

Vous voulez plus d'information sur cet article : contactez moi