Prix : 9.60€
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Référence : R19778
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État : Livre en bon état 4ème de couverture : La Grèce antique a longtemps été réputée "blanche", car l'usure du temps avait effacé les couleurs ornant sculptures et reliefs, pour ne laisser que le marbre blanc. Dès la Renaissance, on célèbre la blancheur des statues exhumées et l'on en fait des copies, blanches elle aussi. Cet impérialisme esthétique du blanc trouvera une expression radicale dans les discours racistes exaltant la figure de l'homme occidental blanc, fils de l'Antiquité classique. Les couleurs seront dès lors la marque dégradante de l'autre, du "métèque". Les dernières technologies donnent les preuves incontestables de la présence de polychromie et d'or sur toute la sculpture grecque, y compris le prestigieux Parthénon, icône suprême de la "Grèce blanche". Pourtant, il y a encore des réactions incrédules, voire dégoûtées (trop "kitsch"!), et certains archéologues continuent de passer soigneusement au kärcher les derniers témoignages du goût des anciens pour l'or et les couleurs. Philippe Jockey, ancien membre de l'Ecole française d'Athènes, est professeur d'histoire et civilisation grecques à l'Université d'Aix-Marseille. Ses recherches pluridisciplinaires sur la polychromie et la dorure de la sculpture antique l'ont conduit à s'interroger sur les raisons d'un tel refus des couleurs - déni esthétique, mais aussi politique et idéologique. ISBN-10 : 2701174724 ISBN-13 : 9782701174723 Vous voulez plus d'information sur cet article : contactez moi |